POUR UNE CENTRALE NUCLEAIRE VOLANTE

Publié le par fedor

          

             Le transport aérien est le moyen de transport le plus sûr du monde. Il y a malgré tout de temps en temps des catastrophes qui font les gros titres des journaux. Lors de chaque crash, le BEA (bureau enquête accidents) analyse chaque élément, chaque détail, chaque grain de sable susceptible d’avoir provoqué l’accident, ceci dans un seul but, tendre vers une sécurité encore meilleure. Le moindre incident remet en cause toutes les procédures. Les réglementations évoluent sans cesse, avec leurs contraintes incompréhensibles du commun des mortels. La sécurité aérienne est à ce prix.

            Quel rapport avec les centrales nucléaires me direz-vous ? Aucun, et c’est bien là le problème. Le lecteur attentif aura remarqué qu’il s’est passé quelque chose ces derniers mois au Japon. Dans la foulée des événements de Fukushima, on a décidé de contrôler sévèrement toutes les centrales nucléaires en activité. Mais les professionnels du secteur ont poussé des hauts cris.

-« Holà, pas de ça chez nous. Nos centrales sont construites avec les normes de sécurité les plus sévères puisque nous les avons établies nous-mêmes et que nous faisons les contrôles nous-mêmes. Et puisqu’on vous dit que tout va bien et qu’il n’y a pas de risques, vous êtes priés de nous croire ! C’est vexant, cette façon de ne pas nous faire confiance à la fin ! »

Les contrôles promis se sont donc transformés en…questionnaires que les responsables du nucléaire se feront un plaisir de remplir. Et sans doute sans ratures et sans fautes d’orthographe afin de bien montrer leur volonté de transparence !

Quand on sait qu’aucun dirigeant du secteur n’a prévu le crash d’un avion sur une centrale nucléaire, et qu’aucune n’est en mesure d’y résister, car le fait était tout bonnement inconcevable avant 2001, on est en droit de se demander ce qu’ils ont encore oublié de prévoir.

Ce n’est pas qu’on croule sous les accidents nucléaires, mais chacun d’eux nous implique sur des centaines de générations. Imaginez dans le futur une guerre où les belligérants ciblent les centrales nucléaires ennemies. Science-fiction ? J’espère. En tout cas, il serait judicieux de sécuriser réellement le secteur, sans faire confiance à la bonne parole de dirigeants qui se déclareront « désolés », le jour où une catastrophe se produira.

            C’est pourquoi, je propose la création de centrales nucléaires…volantes ! Pourquoi ? C’est bien simple. Quand elles seront en l’air, elles seront soumises à la même réglementation que les avions, autrement plus pointilleuse que celle d’Areva ! Alors citoyens, à vos pétitions, et moi, le jour où les centrales nucléaires voleront…je serais chef d’escadrille !

Publié dans polémique

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